Le vocabulaire de la PLV écoresponsable est parfois flou. Entre « recyclable », « recyclée », « compostable », ou encore « valorisable », les termes se multiplient sans toujours être bien compris. Or, dans un contexte où les marques veulent et doivent faire des choix plus durables, comprendre ces nuances est essentiel pour prendre les bonnes décisions dès la phase de brief.
1. Recyclable
Un matériau recyclable est, en théorie, capable d’être transformé pour redevenir une matière première. Mais recyclable ne veut pas dire recyclé. Il faut que :
- Le tri soit bien fait
- La filière de traitement existe réellement
- Le matériau soit dans un état propre et homogène
Exemple : un plastique recyclable mélangé à d’autres éléments ou souillé peut finir incinéré malgré son potentiel.
2. Recyclée
Une matière recyclée a déjà eu une première vie. Elle a été collectée, traitée, transformée et réinjectée dans un nouveau cycle de production.
Exemples : carton recyclé, PMMA recyclé, aluminium recyclé, …
Utiliser des matières recyclées permet de limiter l’extraction de ressources vierges.
3. Compostable
Un matériau compostable peut se dégrader naturellement dans des conditions spécifiques (industrielles ou domestiques).
Mais attention : « compostable » ne veut pas toujours dire « biodégradable dans la nature ». Il faut souvent :
- De la chaleur
- De l’humidité contrôlée
- Un circuit adapté
Utiliser des matériaux compostables a du sens si vous maîtrisez la filière de fin de vie.
4. Vraiment recyclée : la différence, c’est l’action
Une PLV n’est réellement recyclée que si :
- Elle a été pensée pour être démontable
- Les matériaux ont été triés correctement
- Un prestataire a bien assuré la collecte et le traitement
En clair : une PLV peut être recyclable sur le papier, mais finir incinérée dans les faits. Ce n’est pas la matière seule qui compte, c’est la stratégie globale.
Chez PLV One, on vous aide à trier… les bons mots des bonnes actions
Notre rôle est de vous accompagner dans des choix responsables ET réalistes. Nous vous conseillons sur les bons matériaux, les bons formats et les bons partenaires pour que votre PLV ne soit pas juste éco-parlée, mais éco-finale.
Une PLV responsable, ce n’est pas une promesse d’étiquette. C’est un cycle complet maîtrisé.